Rechercher
Retrouvez tous nos articles, évènements...
221 éléments trouvés pour « »
- WEBINAIRE | Présentation des outils AgroBridges sur les circuits-courts et produits locaux - 11/09
Après 3 ans, le projet européen Agrobridges a permis de finaliser le développement de 12 outils en faveur des circuits-courts et produits locaux. Les systèmes en circuits-courts présentent des avantages économiques, sociaux et environnementaux mais de nombreux producteurs ne saisissent pas cette opportunité. AgroBridges propose quelques outils pratiques et connaissances pour faciliter le déploiement de ces systèmes en circuits-courts. Pour présenter ces outils, un webinaire est organisé, par AgroBridges, le 11 septembre de 14h à 15h15 en visioconférence. Au programme : 14h00 : Présentation et objectifs du projet AgroBridges 14h15 : Focus sur les 12 outils développés 14h45 : Question / réponses et échanges Pour participer : inscrivez-vous ! Infos pratiques : Lieu : Visioconférence Tarif : Gratuit - sur inscription - ouvert à tous !
- Journées de formation doctorale du RMT - Médiation scientifique | Plus que 5 places !
Il nous reste 5 places pour la formation médiation scientifique organisée par le RMT Alimentation Locale. N'hésitez pas à faire circuler l'information autour de vous à des doctorant·e·s ou jeunes docteurs. Pourquoi former à la médiation scientifique sur la thématique de l'alimentation locale Le Réseau mixte technologique (RMT) Alimentation locale fédère une cinquantaine d’organismes de recherche, de développement et de formation. Il a pour objectif de co-produire de l’expertise collective sur la (re)territorialisation de l’alimentation ainsi que des outils, des contenus de formation et des recommandations pour l’action publique, dans un contexte où les dynamiques autour des circuits courts et de l’alimentation locale foisonnent mais posent aussi de nouvelles questions aux acteurs des systèmes alimentaires, à ceux qui les accompagnent, aux collectivités territoriales mais aussi aux citoyens. Un nombre important des thèses portant sur l’alimentation locale sont conduites dans le cadre de projets de recherche-action ou de recherche participative qui demandent une capacité à adapter le discours scientifique et à communiquer avec différents publics. Par ailleurs, aujourd’hui, la question de l’alimentation locale est un sujet de société majeur dont se sont saisi de nombreux acteurs (médias, associations, politiques…). Au milieu des différentes voix qui se font entendre, il apparaît nécessaire de mieux valoriser le discours scientifique tout en le rendant accessible aux différents publics qu’il concerne et auxquels il ne s’adresse pas forcément encore, ou pas de manière audible. Enfin, les questions liées à l’alimentation locale peuvent cristalliser un certain nombre de tensions (via des discours qui peuvent être perçus comme normatifs et excluants). Une réflexion autour des modes de communication, y compris sur des sujets clivants, apparaît alors nécessaire. Proposition d'une formation doctorale Les journées de formation doctorales du RMT Alimentation locale ont pour objectif premier d’initier les doctorant·e·s et jeunes docteur·e·s à la médiation scientifique auprès d’une diversité de publics. Elles permettront également de mettre en lien des doctorant·e·s ou jeunes docteur·e·s travaillant sur des questions en lien avec les sujets traités dans le RMT et abordées sous différents angles disciplinaires, tant en sciences humaines et sociales qu’en sciences bio-techniques. Elles seront organisées autour de : Présentations sur la médiation scientifique, les différents outils mobilisables (facilitation graphique, bande dessinée, data visualisation, article de vulgarisation, vidéo, jeux, …) : intérêts, contraintes, conditions d’utilisation… Témoignages d’acteurs représentatifs des publics cibles du RMT et de l’alimentation locale (accompagnateurs·trices des circuits courts, acteurs·trices économiques, agriculteurs·trices, acteurs publics, enseignement secondaire…). La réalisation d’un travail individuel sur des résultats de recherche qui sera présenté à l’ensemble des participants lors de la dernière journée de formation Planning prévisionnel Conditions de candidatures Les journées sont ouvertes à des doctorant·e·s ou jeunes docteur·e·s ayant soutenu leur thèse depuis moins d’un an sur des questions en lien avec les sujets du RMT, toutes disciplines confondues. Pour plus d’informations sur les questions du RMT : www.rmt-alimentation-locale.org Elles s’adressent prioritairement à des personnes dont les travaux sont suffisamment avancés pour avoir des résultats pouvant faire l’objet de l’exercice proposé. Les personnes retenues doivent s’engager à assister à la totalité des sessions de formation et à réaliser le travail demandé. Le nombre de places étant limité, les organisatrices se réservent le droit de privilégier certaines candidatures au regard de l’avancée des travaux, de la proximité du sujet traité avec les problématiques du RMT et en privilégiant une diversité des approches et des disciplines. L’inscription est gratuite (déjeuner inclus pour les 2 journées à Paris). Les frais de déplacement, d’hébergement et les petits déjeuners et dîners sont à la charge des participants. Document de présentation de la formation Inscriptions Comité d'organisation Le comité d'organisation est composé de : Virginie Baritaux (VetAgro Sup, UMR Territoires), Anne-Cécile Brit (INRAE, UMR Innovation), Yuna Chiffoleau (INRAE, UMR Innovation), Salma Loudiyi (VetAgro Sup, UMR Territoires). Contact Virginie Baritaux : virginie.baritaux@vetagro-sup.fr & Anne-Cécile Brit : anne-cecile.brit@inrae.fr Soutiens Cette formation est soutenue financièrement par INRAE – département ACT, l’UMR Territoires et l’UMR Innovation. Elle est portée par le RMT Alimentation Locale (réseau financé par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et affilié à l’ACTA) avec la contribution de VetAgro Sup.
- Appel à communication | Logistique & Systèmes de transports alternatifs
Journée "Logistiques et Systèmes de transports alternatifs. Travail,villes et environnement" 9 novembre 2023 Appel à communication (soumission avant le 15 juillet 2023) Cette journée d’études, organisée par le GT « Villes et métiers » du Labex futurs urbains, a pour objectif de déterminer ce que seraient des logistiques alternatives et les conditions de leurs mises en œuvre. Selon Ghersi et Rastoin (2011), « le modèle alternatif doit répondre à un nouveau paradigme respectueux des valeurs portées par le concept de développement durable : préservation des ressources naturelles, solidarité, équité et compétitivité économique ». Il s’agirait ainsi de questionner les initiatives logistiques et de transport qui permettent de concevoir autrement l’acheminement et la manutention des marchandises, des informations et des flux financiers et tout en contribuant au développement durable. Il s’agirait de discuter et faire discuter une variété d’approche de l’alternativité, en application à des cas d’étude et des travaux sur le transport et la logistique : des modèles d’emplois différents fondés sur des systèmes coopératifs, la possibilité de mutualiser les flux, l’application des principes de l’économie circulaire au sein des chaines d’approvisionnement, l’usage de mode doux ou durables dans les transports, la limitation du nombre d’intermédiaires commerciaux au sein des chaines d’approvisionnement, la mise en œuvre d’une logistique de proximité etc. Une proposition d’environ 500 mots est à soumettre à petronille.reme-harnay@univ-eiffel.fr et gwenaelle.raton@univ-eiffel.fr avant le 15 juillet. Contexte : La logistique comprend une large variété d’opérations pour permettre le transfert de flux physiques, informationnels et financiers depuis les lieux de production ou de transformation jusqu’aux lieux de consommation. Les activités logistiques ont ceci de spécifique qu’elles dépendent d’autres activités productives. L’un des objectifs des entreprises de la logistique est, en effet, de s’adapter aux besoins de ces activités productives en termes de délais et de prix notamment. Il s’agit, par exemple, d’augmenter la performance des systèmes de transport en livrant plus fréquemment, plus vite et plus de colis. Pour ce faire, l’organisation du transport par messagerie est, par exemple, très bien adaptée puisqu’elle repose sur des réseaux d’entrepôts répartis sur le territoire et reliés entre eux par des lignes sur lesquelles on peut massifier le transport. À partir des entrepôts sont réalisés une multitude de tournées urbaines d’enlèvements et de livraisons par des conducteurs-livreurs. La performance organisationnelle et opérationnelle de ce système s’affiche sur tous les sites des principaux opérateurs de transport. S’adossant sans les questionner aux systèmes de production industrielle et de consommation de nos économies capitalistes, elle cache pourtant d’amples difficultés liées aux émissions de CO2 qu’elle implique, à la transition écologique que cette organisation du transport peine à impulser, aux conditions de travail des conducteurs et des manutentionnaires, à la gestion des déchets etc. Comité scientifique : Pétronille HARNAY (Splott), Université Gustave Eiffel Rémi DESMOULIÈRE (ACP), Université Gustave Eiffel Gwenaëlle RATON (Splott), Université Gustave Eiffel
- WEBINAIRE - Replay | Un langage numérique commun et ouvert pour les circuits courts
Le Data Food Consortium et le RMT Alimentation Locale ont organisé un webinaire sur un langage numérique commun et ouvert pour les circuits courts. Dans ce webinaire, les intervenant·e·s ont présenté le standard DFC, la mise à jour de l'ontologie, les dernières avancées du prototype MonCataLog et l'outil créé (connecteur) pour accompagner votre prise en main du standard DFC. Vous pouvez (re)voir ci-dessous le webinaire : (Re)voir le webinaire Le support de présentation est accessible à ce lien. Pour rejoindre le groupe numérique du RMT et contribuer aux prochains échanges merci d'écrire à animation@rmt-alimentation-locale.org
- Offre de thèse Sociologie - Leviers de la transition des pratiques alimentaires | UMR Innovation
L’UMR Innovation, à Montpellier, recrute un doctorant ou une doctorante en sociologie pour trois ans sur l'implication et les relations comme leviers de la transition des pratiques alimentaires. Les candidatures sont à transmettre avant le 30 juin 2023. La thèse sera encadrée par : Yuna Chiffoleau, directrice de recherche en sociologie économique à l’INRAE et co-animatrice du RMT Alimentation Locale et de l'Axe 2 du RMT. Grégori Akermann, chargé de recherche en sociologie économique à l’INRAE et co-animateur du groupe transversal Numérique du RMT Alimentation Locale Cette thèse s'inscrit dans une volonté de comprendre les facteurs qui influencent les pratiques alimentaires dans une transition vers des systèmes alimentaires justes, durables, sûrs, sains et inclusifs. Pour cela, il s'agira d'étudier comment l’implication et les relations sociales peuvent constituer des leviers de la transition des pratiques alimentaires. Cette thèse s'intègre dans les enjeux du RMT Alimentation Locale, notamment par les cas d'études étudiés qui seront des circuits courts. Les candidates/candidats potentiels sont invités à consulter le descriptif de l'offre via le document ci-dessous : Contacts : Yuna Chiffoleau : yuna.chiffoleau@inrae.fr Grégori Akermann : gregori.akermann@inrae.fr Date de publication : 14/06/2023
- Bonne nouvelle : le sous-groupe filières territorialisées de l'axe 1 relance ses activités !
Au cours des 6 prochains mois, le sous-groupe filières territorialisées va : Travailler sur une proposition de définition commune au sein du RMT de la notion de filière de territoire, de proximité, locale, etc. à partir d'une revue de littérature Mener une étude sur les façons dont les collectivités locales peuvent soutenir les acteurs économiques de leur territoire dans le développement de filières locales (en lien avec les enjeux de résilience alimentaire) Mener une campagne de documentation participative et d'analyse de l'organisation de 10 filières territorialisées accompagnées par des membres du RMT Dans ce cadre, le sous-groupe Filière de l'Axe 1 du RMT Alimentation locale vous invitent à deux réunions de travail le 1er juin de 16h à 17h30 et le 27 juin de 16h à 17h30. Ces rencontres seront l'occasion de voir comment amorcer cette campagne de documentation participative et d'analyse de l'organisation de 10 filières territorialisées accompagnées par des membres du RMT. Ce qui se fera à l'aide de 3 outils développés dans le cadre du projet Fillières en Communs L'étude du sous-groupe filière sera également présentée sur la façon dont les collectivités locales peuvent soutenir les acteurs économiques de leur territoire dans le développement de filières locales.
- Ressource Filières Territoriales - le projet CECAFITer
Le projet CECAFITer CECAFiTer – Capitaliser nos Expériences pour Consolider notre Accompagnement des Filières Territoriales – est un projet multi-acteurs porté le réseau des Chambres d’agriculture de Bourgogne-Franche-Comté, le réseau des CUMA de Bourgogne-Franche-Comté, l’Institut Agro Dijon, le réseau de l’enseignement agricole public de Bourgogne-Franche-Comté, l’EPL de Montmorot et l’EPL de La Barotte. Ce projet avait pour objectif de favoriser l’implication des agriculteurs dans des filières territoriales. Il a été conduit en 2021 et 2022 grâce au financement du Compte d’affectation spéciale développement agricole et rural (CASDAR). Les objectifs opérationnels du projet ont été : La réalisation d’un état des lieux des filières territoriales en Bourgogne-Franche-Comté ; L’amélioration de la connaissance des conditions d’engagements des différents acteurs ; L’élaboration d’outils à destination des conseillers et formateurs dans le domaine du développement agricole et rural. Nous vous présentons dans cet article le projet et les ressources produites qui seront sans doute utiles aux personnes portant ou accompagnant des projets de filière territoriale. Une filière territoriale, qu’est-ce que c’est ? Il n’existe pas de définition précise et stabilisée d’une « filière territoriales ». Dans le cadre de CECAFiTer, les partenaires ont souhaité conserver une définition assez large afin d’appréhender la diversité des situations. Les initiatives recensées répondent aux critères suivants : Au moins 5 agriculteurs engagés ; Au moins 1 intermédiaire entre la production et la consommation ; La production et la transformation sont majoritairement localisées en Bourgogne-Franche-Comté (ou plus localement) ; Au moins une partie des produits vendus en Bourgogne-Franche-Comté. Les ressources issues du projet La page dédiée au projet CECAFITer présente le projet et l'ensemble des ressources citées ci-dessous. Les partenaires du projet ont recensé 55 filières territoriales en Bourgogne - Franche-Comté (voir carte des filières recensées). Onze filières parmi les 55 recensées ont été étudiées de façon approfondie afin de mieux comprendre les conditions de leur émergence, de leur organisation et de leur développement. Pour chacune de ces 11 filières, une fiche descriptive succincte a été réalisée et est disponible sur la page du projet. Deux documents synthèse ont été produit : une analyse du recensement des filières territoriales en Bourgogne – Franche-Comté une analyse croisée des études de cas des filières territoriales en Bourgogne - Franc-Comté Les études de cas ont permis d’appréhender plusieurs dimensions des impacts des filières territoriales sur la capacité de ces nouvelles organisations collectives à apporter des réponses aux difficultés économiques et environnementales auxquelles sont exposées les filières conventionnelles. Des difficultés ont également été mises à jour en lien avec certains produits spécifiques mais aussi avec la taille des infrastructures. Contacts projet : Vivien Bourgeon -> vivien.bourgeon@jura.chambagri.fr Denis Lépicier -> denis.lepicier@agrosupdijon.fr Formation "Structuration de filières alimentaires locales, quels modèles économiques et juridiques ?" Si le sujet des filières territorialisées vous intéresse, nous vous informons que la formation "structuration de filières alimentaires locales, quels modèles économiques et juridiques" co-organisée par FAB'LIM et la FR CIVAM Occitanie est ouverte aux inscriptions jusqu'au 3 mars. Elle aura lieu les 29 et 30 mars à proximité de Montpellier (34). Plus d'information et inscriptions.
- Scoop : Les fruits et légumes ne sont pas plus chers en circuits courts qu’en circuits longs !
Scoop : Les fruits et légumes ne sont pas plus chers en circuits courts qu’en circuits longs ! Résultats de l’enquête nationale de l’UFC Que Choisir (fin 2022) L’UFC Que Choisir a mené, grâce à ses bénévoles, une enquête précise à l’échelle nationale pour comparer les prix de vente d’un panier de 17 fruits et légumes de consommation courante entre grandes et moyennes surfaces (GMS) et commerces en circuits courts (commerces physiques, proposant une offre variée et dont au moins 70% des fruits et légumes sont issus de circuits courts). Au total, ce sont 406 points de vente en circuit court dont les prix ont été observés sur le terrain, et plus de 5 000 GMS dont les prix ont été relevés via les sites drives des sept principales enseignes de la grande distribution ((Auchan, Carrefour, Casino, Cora, E.Leclerc, Intermarché et Système U). Les résultats de cette enquête, menée fin 2022, viennent de paraître dans le numéro d’avril de la revue de l’UFC Que Choisir (n°623), en ce moment en kiosque. Cette étude montre que le panier de fruits et légumes d’origine France et issus de l’agriculture conventionnelle est au même prix en GMS et dans les magasins en circuits courts, et 15% moins cher en circuits courts qu’en GMS dans le cas d’un panier bio ! Comparaison des prix entre circuits courts et grandes surfaces pour un panier de 17 fruits et légumes conventionnels ou bio. Source: UFC-Que Choisir, n°623. Cette étude vient ainsi remettre en question la communication des GMS qui vante des prix systématiquement moins chers, dans un contexte d’inflation forte où les consommateurs portent une attention particulière aux prix. Ces prix attractifs sont, entre autres, le fruit de marges plus faibles et du nombre limité d’intermédiaires entre producteurs et consommateurs (maximum 1 en circuit court). Ils ne se font pas au détriment des producteurs et productrices, qui estiment, au contraire, recevoir « une plus juste rémunération en circuit court », indique Grégori Akermann (sociologue à l’INRAE et animateur de l’Observatoire des Systèmes Alimentaires Territorialisés pour le RMT Alimentation Locale) dans l’article. On peut également souligner que, sur les produits issus de l’agriculture biologique, les GMS appliquent une marge conséquente de 25% alors qu’en circuits courts la différence de prix entre produits conventionnels et bio est seulement de 9%. Les chiffres diffèrent tout de même suivant les produits. Ainsi, l’ail ou l’oignon sont 13 à 20% plus chers en GMS alors que les carottes ou les poireaux sont 10 à 20% plus onéreux en circuit court. Des explications peuvent être apportées au cas par cas, avec par exemple des coûts de production moindres pour les carottes qui alimentent les GMS, cultivées en plein champ sur de grandes surfaces, comparés aux coûts de production des carottes issues du maraîchage diversifié sur des petites surfaces, souvent pratiqué en circuits courts. Pour retrouver des commerces en circuits courts près de chez vous, n’hésitez pas à consulter la carte interactive et collaborative des circuits courts (accès gratuit) réalisée par l’UFC-Que Choisir en partenariat avec l’INRAE. Nous vous invitons à découvrir cette étude en détail dans l’article d’Elsa Casalegno et Marine Périer-Dulhoste dans le n°623 de la revue de l’UFC-Que Choisir : https://kiosque.quechoisir.org/magazine-mensuel-quechoisir-623-avril-2023/
- Publication | Développement participatif de chaînes de valeurs alimentaires territorialisées
Le projet TERRALIM 2, soutenu par l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, a réuni sept territoires majoritairement ruraux du Massif Central, confrontés à des enjeux communs et qui cherchaient à créer ou renforcer des filières agro-alimentaires locales autour d’une ou de plusieurs productions. En s’appuyant sur les notions structurantes de gouvernance alimentaire territoriale (GAT) et de démocratie alimentaire, il s’agissait de fédérer et d’impliquer divers acteurs du territoire, notamment les consommateurs, dans l’objectif de dépasser la notion de filière locale pour développer des « chaînes de valeurs alimentaires territorialisées », plus ambitieuses en matière de coopération et de participation. Nous vous invitons à découvrir le rapport conclusif de ce projet, conçu et rédigé par l’INRAE UMR Innovation, avec la contribution des acteurs des sept territoires partenaires (PAT du Grand Clermont - PNR Livradois-Forez, la Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine, la Communauté d’agglomération de l’Ouest-Rhodanien, Saint-Flour Communauté, la Loire Sud ainsi que les départements de la Haute-Vienne et de l’Aveyron) et des intervenants extérieurs mobilisés pour le séminaire final. Ce rapport a été coordonné par Tara Dourian (doctorante en sociologie à INRAE et membre du RMT Alimentation Locale) et Yuna Chiffoleau (directrice de recherche INRAE et co-animatrice du RMT Alimentation Locale et de l'axe 1) et a notamment mobilisé Virginie Baritaux (co-animatrice de l'axe 2 du RMT) et Juliette Peres (co-animatrice de l'axe 1 et du Groupe Formation). Il vient renforcer les travaux de l'axe 1 du RMT Alimentation Locale "Les stratégies entrepreneuriales dans la durabilité : transition agroécologique, transformation à petite échelle et chaîne de valeur". Ce rapport vise à servir de document ressource pour construire des chaines de valeurs alimentaires territorialisées plus participatives et plus inclusives. En partageant les enseignements sur les freins et les leviers au développement de ces chaînes de valeurs territorialisées dans le Massif Central, ce document final permettra de renforcer la capacité des acteurs des territoires, ruraux en particulier, à s’inscrire dans une reterritorialisation de l’alimentation vectrice d’une coopération élargie dans les territoires. En France, on constate que de nombreux récits d’expériences sont disponibles à partir d’actions menées notamment dans et par des grandes villes tandis que peu de projets ont porté sur des territoires plus isolés, peu denses et encore peu ou pas investis dans la reterritorialisation de l’alimentation. L’usage de ce rapport est destiné aux territoires partenaires du projet TERRALIM, à d’autres territoires en France et ailleurs, et est aussi bien évidemment au service des Projets Alimentaires Territoriaux (PAT), ruraux en particulier.
- Offre de stage - Axe 1 - RMT Alimentation Locale
L'équipe d'animation de l'axe 1 du RMT Alimentation Locale "Les stratégies entrepreneuriales dans la durabilité : transition agroécologique, transformation à petite échelle et chaîne de valeur" recherche un·e stagiaire. Contexte Le paysage des chaînes alimentaires courtes et de proximité (CACP), rapprochant producteurs et consommateurs d’une même région avec un nombre limité d’intermédiaires, a beaucoup évolué ces cinq dernières années, de par, notamment, l’implication de nouveaux profils d’agriculteurs, la multiplication des initiatives et des innovations associées (numériques, logistiques…), ainsi que la plus forte intégration de ces chaînes dans les politiques publiques, nationales, européennes mais aussi locales et régionales. Agréé en 2015, le RMT Alimentation locale a analysé et accompagné ces dynamiques, en s’adressant à une diversité de publics, collectivités locales notamment, tout en cherchant à répondre aux besoins des producteurs agricoles. Il a pour objectif de produire une expertise collective sur les CACP en fédérant l’ensemble des acteurs impliqués dans leur développement. Cette expertise est coconstruite avec des acteurs cibles que sont les agriculteurs mais aussi les artisans et les collectivités, ainsi que les organismes qui les accompagnent dans une perspective de sciences participatives. Objectifs du stage Il existe un débat non tranché au sujet de la performance agroécologique des CACP en fonction des étapes du processus de production des produits (production agricole, transformation mais aussi logistique et transport) ainsi que des filières, voire des territoires. Le stage vise à comprendre en quoi et à quelles conditions les circuits courts et de proximité favorisent la transition agroécologique des exploitations agricoles et des systèmes alimentaires, aussi bien en termes de pratiques agricoles qu’en ce qui concerne la transformation des produits en systèmes de culture et d’élevage. En savoir plus et candidater, voir offre ci-dessous : Nous vous rappelons que le site du RMT Alimentation Locale dispose d'une rubrique offres d'emplois, vous pouvez y consulter et y déposer des offres en lien avec les chaînes alimentaires courtes de proximité. Découvrir la rubrique offres d'emplois
- Certification professionnelle des formations dans les CACP : enjeux, intérêt, limites
Le groupe transversal formation du RMT Alimentation Locale a lancé un espace de ressources et de recensement autour de la formation dans le domaine des CACP (chaînes alimentaires courtes de proximité) en août 2022. Plusieurs réunions de présentation ont suivi et ont fait émerger des questionnements et réflexions partagés par les participants·e·s. L'équipe d'animation du groupe formation propose pour cette nouvelle année de lancer un cycle de webinaires pour aborder ces différents sujets. Le premier webinaire se déroulera vendredi 27 janvier de 12h30 à 13h45 et abordera la question de la certification des formations : quelles certifications professionnelles pour quelles formations dans les CACP ? «Faut-il » faire certifier ses formations dans les CACP ? Quel est l’intérêt d’une certification ? quelles en sont les limites ? Ce webinaire s’adresse notamment aux formateurs, responsables pédagogiques et organismes de formation dans le domaine des CACP qui se questionnent sur ces procédures de certification RS et RNCP. Nous n’aborderons pas lors de cet échange les procédures Qualiopi. Quatre intervenants et intervenantes apporteront leurs regards et témoignages sur le sujet : Christelle Gandouin – pilote du CAFOC (Centre Académique de la Formation Continue) Montpellier, en charge du développement et du suivi qualité des prestations de service. Christelle a travaillé 11 ans dans la formation pour adultes en tant que formatrice et coordinatrice d’action, avant de devenir Conseillère en Formation Continue en 2016. Arnaud Trollé et Elsa Edynak - Savoir Faire & Découverte / LOKALEKO Arnaud Trollé a créé Savoir-Faire & Découverte en 2000 et Lokal Eko en 2022. Il dispose de compétences en ingénierie de formation, formation des professionnels à la pédagogie participative, travaux et projets européen sur l’artisanat de la transition écologique. Elsa Edynak est docteure en droit, spécialisée dans la protection de l’environnement et le développement durable. Responsable administrative et qualité chez Savoir Faire & Découverte ; responsable administrative chez Lokal Eko. Formée à l’ingénierie de certification. Amélie Pelletier - animatrice - coordinatrice de l’ARDEAR PACA, où elle travaille au développement et à la coordination de projets sur la création - reprise d’activité en agriculture et sur les outils d’accompagnement : espaces-test agricoles, formation... Le webinaire sera animé par Clémence Berlingen, co-animatrice du Groupe Formation, membre de l’équipe de l’association Open Food France. L'inscription à ce webinaire est gratuite, sur inscription. Le webinaire sera retransmis en direct sur notre chaine youtube et disponible en replay.
- Banque des Territoires | AMI "Accélérer la Transition alimentaire" 4ème session
7 projets sélectionnés pour la 3ème session La 3ème session de l'Appel à Manifestation d'Intérêt (AMI) "Accélérer la Transition alimentaire" a permis de sélectionner 7 projets qui seront accompagnés et pourront faire l'objet d'un investissement par la Banque des Territoires. Les co-animatrices du RMT Alimentation Locale, Yuna Chiffoleau (INRAE) et Anne-Cécile Brit (FR CIVAM Bretagne) sont ravies d'avoir contribué à la sélection de ces projets. Cette nouvelle vague porte le total de projets soutenus par l'AMI a 25 depuis son lancement en juin 2021. Ouverture de la 4ème session Le 4ème relevé de candidature de cet AMI de 3 ans aura lieu mi-mars 2023. Il viendra soutenir des structures qui placent l'utilité sociale au cœur de leur action et des projets au service de la transition agricole et alimentaire, à fort impact social, territorial et environnemental. A noter : Les projets devront présenter un modèle économique viable et un besoin de financement suffisant (de plus de 500 K€), pour envisager un co-investissement de la Banque des Territoires. Calendrier Relevé des candidatures de la 4ème session : le 17 mars