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221 éléments trouvés pour «  »

  • Evénement | 14èmes journées de recherche en sciences sociales, 10-11 décembre

    Les 14èmes journées de recherches en sciences sociales INRAE–SFER–CIRAD se dérouleront les jeudi 10 et vendredi 11 décembre 2020 à Clermont-Ferrand. Ces journées constituent un important rassemblement de la communauté scientifique francophone en sciences économiques, humaines et sociales, qui travaille dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, des forêts, de l'alimentation, de l'environnement et du développement territorial. Dates importantes : 10 juillet 2020 : date limite de proposition de sessions spéciales organisées 11 septembre 2020 : date limite de soumission des contributions. 19 octobre 2020 : notification aux auteurs sur leur contribution Plus d'information : https://www.sfer.asso.fr/event/view/41 Retrouvez cet évènement sur notre page Agenda. N'hésitez pas à nous faire part de vos événements en lien avec les chaînes alimentaires courtes de proximité en nous écrivant à animation@rmt-alimentation-locale.fr

  • 01/10/2016 | Quels impacts des circuits courts alimentaires ? Synthèse

    Ce document, produit dans le cadre du RMT propose une synthèse des impacts connus des circuits courts alimentaires sur la base d’une sélection des principaux résultats de recherche scientifique publiés jusqu’en 2016 et de travaux d’expertise réalisés dans le cadre de projets de recherche-développement (CASDAR, PSDR, etc.) entre 2008 et 2015. Les travaux synthétisés ici ont porté sur les circuits courts au sens de la définition officielle en France (0 à 1 intermédiaire), tout en privilégiant les systèmes de vente à l’échelle locale ou régionale. En cohérence avec les thématiques que recouvrent les travaux existants, le docu-ment est structuré en trois parties : Les impacts socioéconomiques à l’échelle des exploitants agricoles. Les effets du développement des circuits courts sur les territoires et les acteurs de la chaîne alimentaire. La question environnementale. Une dernière section présente les fronts de recherche et enjeux méthodologiques. Elle discute également les aspects éthiques propres à l’évaluation, à savoir la définition de ce qui est source de valeur - prenant en compte ce que la société souhaite valoriser - et les indicateurs associés. Télécharger la synthèse

  • Vers un observatoire des systèmes de production "alternatifs" à l'échelle du département des Vosges

    Webinaire de la priorité Systèmes Alimentaires Urbains du département TERRA de l'INRAE par Céline Schott (INRAE -ASTER Mirecourt) le 10/04/2020. Les webinaires de la priorité Systèmes Alimentaires Urbains (#SAurb) ont pour objectif de partager des travaux de recherche sur un temps court (environ 30 minutes) puis de proposer un temps de questions-réponses. Céline Schott, ingénieure d'études INRAE - ASTER Mirecourt, a présenté une partie de ces travaux dans le webinaire du 10 avril intitulé : Vers un observatoire des systèmes de production « alternatifs » à l’échelle du département des Vosges : Quels enseignements tirer de la cartographie des acteurs et de leur empreinte spatiale sur le territoire ? Quelle place des villes ? Résumé : L’objet de cet exposé est de montrer les caractéristiques ainsi que les stratégies et innovations mises en place par les acteurs du territoire ayant choisi un mode « alternatif » (en AB et/ou circuits courts) de la production à la commercialisation. En nous intéressant particulièrement aux producteurs, nous verrons quelles sources de données mobiliser pour caractériser leur système de production, de transformation et de commercialisation à l’échelle du territoire. En prenant le cas de l’ouest vosgien, territoire rural et peu densément peuplé, nous proposons une cartographie des flux entrants (intrants agricoles) et sortants (produits bruts ou transformés) de fermes en circuits courts pour caractériser la diversité des situations rencontrées, par exemple en termes de complémentarités/coexistences entre circuits courts et filières longues. Cette représentation de l’empreinte spatiale des fermes en circuits courts permet de les caractériser dans leurs multiples dimensions, notamment en termes d’origine des intrants pour une meilleure définition de ce qui est véritablement une production « locale ». Revoir le webinaire : Télécharger la présentation Vous pouvez adresser vos questions directement à Céline Schott à l'adresse : celine.schott@inrae.fr Source : Céline Schott (INRAE -ASTER Mirecourt) dans le cadre de la priorité Système Alimentaires urbains de l'INRAE. Crédits photo : Céline Schott (INRAE -ASTER Mirecourt)

  • Le numérique : soutien à la durabilité des circuits courts ?

    Open Food France et INRAE se sont associés pour réaliser une première étude afin de comprendre en quoi et à quelles conditions l’utilisation d’outils numériques par les organisateurs de circuits courts alimentaires pouvait entraîner une plus grande “durabilité” de l’initiative. Ils ont donc interrogé une vingtaine d’acteurs pour identifier les outils numériques qu’ils utilisaient, comprendre les usages, ce qui avait impulsé l’adoption de ces outils, comment s’est décidée leur adoption, et pour chacun d’eux, appréhender les impacts positifs constatés par les usagers sur le temps de travail, les relations humaines, le modèle économique, la résilience, l’impact environnemental, etc. Il s’agissait aussi de comprendre les écueils rencontrés, ce que les usagers du numérique ont mis en œuvre pour les dépasser, ainsi que les éventuels risques et impacts négatifs non surmontés. Les données recueillies via ces entretiens ont permis aux auteurs de produire un rapport comprenant : Un recensement d’outils numériques et une présentation des usages Une exploration du contexte et des processus d’adoption de ces outils numériques Et enfin une première analyse des effets, positifs et négatifs, pointant déjà certaines des conditions de mise en œuvre pour que les effets positifs se produisent, de l’adoption de ces outils au regard de différentes dimensions des organisations en circuits courts : ventes, efficacité de gestion, traçabilité et transparence, trésorerie et modèle économique, risques juridiques, participation et gouvernance, indépendance et résilience, démultiplication des circuits courts, liens humains et choix de vie, et enfin impact sur l’environnement. Suite à ces premiers résultats, les auteurs ont choisi de formuler 5 grandes hypothèses synthétiques, qu’ils souhaitent approfondir lors d’une prochaine étude : Le numérique permet d’atteindre et de gérer une masse critique d’acheteurs ou de vendeurs à un coût minime, permettant d’équilibrer économiquement le système, et contribuant ainsi à la sécurité des producteurs et distributeurs. Le numérique permet d’atteindre une plus grande efficacité de gestion, soulageant ainsi l’humain, renforçant la traçabilité, transparence et confiance, et contribuant à la pérennité économique des circuits courts. Le numérique permet de rassembler et partager des données pour optimiser la logistique et limiter ainsi les émissions carbones, le coût, et le temps passé sur les routes. Le numérique permet un plus grand partage de l’information et une possibilité de participation plus forte à la gouvernance des projets, renforçant ainsi la démocratie alimentaire. Le numérique peut renforcer l'exclusion des populations moins aisées et moins éduquées, ainsi que des personnes âgées, de la consommation en circuits courts. Télécharger la synthèse de l’étude Télécharger le rapport complet NB : ces documents sont publiés sous licence Creative Commons CC-BY-SA et ont donc pour objet d’être réutilisés par l’ensemble de l’écosystème. La licence précise que si d’autres livrables sont produits sur la base de cette étude, ils doivent être partagés selon la même licence, créant ainsi une boucle vertueuse d’innovation ouverte. Pour aller plus loin : Cette étude a fait l'objet d'une journée de rencontre le 12 juin 2019. Retrouvez les vidéos de la journée sur notre chaîne Youtube : Compte-rendu de la journée Retrouvez les publications des groupes de travail dans l'espace productions : https://www.rmt-alimentation-locale.org/productions Vous pouvez nous faire part de vos actualités, événements ou offres d'emploi à l'adresse : animation@rmt-alimentation-locale.org Source : Myriam Bouré (Open Food France) pour le RMT Alimentation Locale Crédits photo : Open Food France

  • Enquête : impacts du Covid-19 sur les exploitations agricoles en lien avec les circuits courts

    Lancement d'une grande enquête du RMT Alimentation locale ciblée sur les impacts de la crise du Covid-19 sur les exploitations agricoles en circuits courts. Des membres RMT Alimentation Locale ont participé à l'enquête “Manger au temps du Coronavirus” , lancée au début du confinement et qui donne lieu à des bulletins de partage réguliers. Les réponses obtenues proviennent essentiellement de consommateurs et concernent leurs observations sur les territoires. Nous souhaitons aujourd'hui en savoir plus sur les impacts de la crise du covid-19 sur les exploitations agricoles en circuits courts. Pour cela, nous vous proposons une enquête à destination des accompagnateurs·trices ou facilitateurs·trices des circuits courts qui ont des regards sur les situations des exploitations, dans les filières comme dans les territoires, qui sont particulièrement riches et complémentaires des témoignages déjà recueillis. Vous êtes accompagnateur·trice ou facilitateur·trice de circuits courts ? Participer à cette enquête 15 à 20 min Les résultats de cette enquête seront diffusés sur le site du RMT Alimentation Locale et approfondis à travers une enquête à destination des producteurs, qui sera bientôt diffusée sur ce site. Une journée d’échange sera organisée à l’automne pour dégager des enseignements sur la résilience des exploitations en circuits courts et identifier des pistes pour faire évoluer l’accompagnement. Merci par avance pour votre participation et pour votre aide dans la diffusion de cette enquête !

  • Enquête : impacts du Covid-19 sur les exploitations agricoles en lien avec les circuits courts

    Lancement d'une grande enquête du RMT Alimentation locale ciblée sur les impacts de la crise du Covid-19 sur les exploitations agricoles en circuits courts. Des membres RMT Alimentation Locale ont participé à l'enquête “Manger au temps du Coronavirus” , lancée au début du confinement et qui donne lieu à des bulletins de partage réguliers. Les réponses obtenues proviennent essentiellement de consommateurs et concernent leurs observations sur les territoires. Nous souhaitons aujourd'hui en savoir plus sur les impacts de la crise du covid-19 sur les exploitations agricoles en circuits courts. Pour cela, nous vous lançons une enquête en 2 partie : une première, lancée le 15/06, s’adresse aux accompagnateurs·trices ou facilitateurs·trices des circuits courts : Participer à cette enquête une seconde, que nous lançons aujourd’hui, s’adresse aux agriculteurs·trices en circuits courts qui sont directement concerné·e·s et pourront ainsi nous apporter une vision précise et chiffrée des impacts de cette crise sanitaire. Vous êtes agriculteur·trice en circuits courts? Participer à cette enquête (20 min environ) Les résultats de cette enquête seront diffusés sur le site du RMT Alimentation Locale et pourront être complétés par un entretien téléphonique qui permettra d'échanger plus en détails sur cette crise sanitaire et ses conséquences. Une journée d’échange sera organisée à l’automne pour dégager des enseignements sur la résilience des exploitations en circuits courts et identifier des pistes pour faire évoluer l’accompagnement. Merci par avance pour votre participation et pour votre aide dans la diffusion de cette enquête !

  • Bulletin de partage 4 - Un «Fonctionnement alimentaire» de croisière avant le déconfinement

    Au cours de la période, nos contributeurs déclarent poursuivre les pratiques qu’ils ont mises en place en matière de préparation des repas. Deux enquêtes quantitatives viennent éclairer nos observations Les contributeurs à l'enquête s’inscrivent dans la prolongation de ce qu’ils ont mis en place dans les semaines qui précèdent. Nous relevons cependant des mentions plus fréquentes sur les limites monétaires, peut-être parce que les économies ont été entamées. Les possibilités d'approvisionnement conditionnent les pratiques culinaires : “ j'essaie de ne pas changer ces habitudes, mais la relative pénurie alimentaire m'oblige à acheter des produits plus chers et pas forcément de meilleur qualité; étant au RSA, cela me pose quelques problèmes” (acteur associatif dans les Pays de la Loire 72600, 1er mai) ; “je n'ai pas les moyens de me payer la nourriture cuisinée des supermarchés bio, j'ai donc dû me rabattre sur les supermarchés classiques et la qualité de mon alimentation s'en est ressentie.” (consommateur en Occitanie, 1er mai). La reconfiguration des dépenses alimentaires peut se faire de façon plus sereine, comme le décrit cet habitant de Rhône Alpes le 29 avril : “ Une voisine a contacté un vendeur de fruits et légumes afin qu'il vienne vendre dans notre copropriété, nous lui avons donc réservé quelques places de parking et il vient tous les Vendredi pendant 1h30. C'est très pratique pour grand nombre d'entre nous qui devait se rendre au supermarché faire 2h de queue. Certains voisins le trouvent cher mais à bien y réfléchir, étant donné que je cuisine tout, que rien n'est gaspillé et que je n'achète aucun produits alimentaires au supermarché (à part farine ,lentilles et pâtes), je m'y retrouve”. Les limites ne sont pas seulement monétaires puisque la crise interdit certaines habitudes : “notre assiette a peu évolué depuis le début du confinement : végétarienne, locale et bio. Notre dose mensuelle de viande était au restaurant. On n’a donc plus cette option.” (habitant de Centre-Val-de-Loire, 1er mai). Le régime alimentaire est aussi le fruit du climat d’inquiétude : “J'essaie de boire "moins et mieux" d'alcool - en principe uniquement le soir en week-end, mais les allocutions présidentielles cassent les bonnes résolutions : la situation est angoissante même si ce n'est pas le cas de mon quotidien”. (consommatrice normande le 3 mai). A l’inverse certaines personnes renouvellent leurs plaisirs gastronomiques “depuis quelques jours les restaurateurs proposent des plats à emporter. Nous en profitons, en soutien à ces professionnels engagés dans une gastronomie de qualité ; et pour la joie de se faire ce plaisir, de renouer avec une forme de convivialité faute de sociabilité” (consommatrice en Bretagne, 1er mai). La vente à emporter, pis-aller pour les restaurateurs afin de garder le contact avec leurs clients et plaisir pour les mangeurs, se répand : ainsi, dans une commune d’Ille et VIlaine, c’est une quinzaine de jours avant le déconfinement que tous les restaurants ont progressivement suivi le restaurant gastronomique qui l’a proposé. La crise va même jusqu’à susciter des vocations : “avec mes parents et ma petite soeur on a pris une sacré bonne habitude de cuisine, puisqu'on ne perd pas de temps dans les transports on en gagne pour cuisiner, se reposer, faire du sport, même rien glander pendant des heures sans culpabiliser, bref vivre. [...] Personnellement ça m'a donné de l'espoir, j'ai envie de devenir agricultrice depuis un certain temps mais il y a des sujets que je n'arrivais pas à aborder avec mes parents” (étudiante en Pays de la Loire, 5 mai). Notre enquête qualitative ne permet pas une caractérisation fine des répondants, hors analyse des contributions que nous lançons. Nous constatons tout de même que peu de réponses évoquent directement les limites liées aux revenus. Deux enquêtes viennent utilement éclairer nos constats. Le journal Le Monde a réalisé une exploitation des recherches sur Google, dont quelques résultats sont décrits dans l’article “Masques, insomnie, farine ou jogging… Ce que nos recherches Google disent du confinement” publié le 9 mai. Il relève que “mis à part les masques, peu de questions semblent avoir autant passionné les Français durant le confinement que celles liées au pain et à la farine. Malgré l’autorisation d’ouverture accordée aux boulangeries et pâtisseries, les recherches sur les manières de faire son pain – dont le pain cocotte, recette d’ordinaire très marginale – ont explosé durant ces deux mois. Sur YouTube, entre mi-mars et mi-avril, le visionnage des vidéos de cuisine sur le pain a augmenté de 800 %.” Les nombreux retours que nous avons reçus sur l’autoproduction sont aussi confirmés : “l’intérêt pour les « poules pondeuses » a été multiplié par quatre depuis le début du confinement [...] le confinement a marqué une très nette augmentation du nombre de personnes qui souhaitent faire pousser leurs propres légumes – ce que l’on ne constate pas pour les fleurs”. Darwin Nutrition a réalisé pour l’IFOP une enquête auprès d’un échantillon de 3045 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, sur le thème “Quel est l’impact du confinement sur le poids et les habitudes alimentaires des Français ?”. Nous l’avons examiné avec attention, notamment pour apprécier le biais de représentativité de notre échantillon de répondants. L’image “lissée” de nos contributions est interrogée par le fait qu’environ 40% des mangeurs confinés se sont, selon le sondage de l’IFOP, disputés au sujet de l’alimentation, et même la moitié dans les catégories populaires. Le principal sujet de dispute est la répartition de la charge liée aux repas, en défaveur des femmes. A la question “ à partir du 11 mai, envisagez-vous personnellement… ? De manger plus sain/équilibré mais sans faire de régime au sens strict” 56 % des sondés répondent positivement (51% pour les hommes, 60% pour les femmes), et ce sont surtout les professions intermédiaires et les diplômés niveau bac qui sont les plus affirmatifs. Les deux tableaux suivants, que nous empruntons à cette enquête confirme une affectation de temps “libéré” à la préparation maison, ainsi qu’un mouvement vers des aliments locaux, d’origine garantie et équilibrés. Figure 1 : évolution de pratiques alimentaires (source étude Darwin Nutrition, IFOP, 2 mai 2020) Comme nos répondants l’ont signalé, les Français prétendent à de bonnes résolutions sur l'équilibre de leur alimentation, les impacts environnementaux et le temps consacré aux repas. Figure 2 : évolution de pratiques alimentaires (source étude Darwin Nutrition, IFOP, 2 mai 2020) Ces bonnes résolutions seront-elles mises en application ? Cette question s'inscrira au cœur de nos préoccupations dans les semaines qui viennent. Pour proposer de nouvelles observations cliquez ici. Présentation du Bulletin n°4 Article précédent : Quelques nouveautés et des marqueurs du confinement| Article suivant : Locale, collective ou issue du jardin : des tendances qui s'affirment

  • Appel à Manifestation d'intérêt : Groupe Transversal Formation

    Le groupe transversal formation du RMT Alimentation Locale a le plaisir de vous partager un appel à manifestation d'intérêt pour vous inviter à intégrer le groupe et à participer aux réflexions autour de la formation dans les chaînes alimentaires courtes de proximité (CACP). Animé par Fanny Garric (CRIPT PACA), Claire Julien et Grégory Boulard (EPL de Lozère) et Juliette Peres (FAB’LIM), le groupe transversal formation a pour mission de renforcer la visibilité de l’offre de formation et des expertises existantes, mais aussi de proposer de nouveaux contenus pédagogiques à développer, qui répondent aux besoins non satisfaits ou aux évolutions des CACP, en lien avec les organismes de formations, branches professionnelles, directions de la formation des Régions et autres financeurs. La première étape que le groupe se fixe pour 2020/2021 pour y parvenir consiste à : • constituer une base de données des formations et ressources pédagogiques existantes sur les CACP • pointer là où il y a un écart entre les besoins et l'offre en formation disponible • construire un annuaire des expertises pour valoriser les compétences dans les territoires Ceci, en lien avec les deux axes du RMT (stratégies, relocalisation) et les autres groupes transversaux (numérique, logistique, réglementation). Le groupe formation souhaite ainsi mobiliser un groupe d’experts en ingénierie de la formation, animation de formations et/ou organisation de formations dans des domaines liés aux CACP, qui partageront leur connaissance du secteur, des métiers, leur vision des évolutions en cours et des besoins en formation associés, motivés pour participer à une dynamique de réseau. Pour en savoir plus : Télécharger l'appel à manifestation d'intérêt Pour toute question et pour manifester votre intérêt à participer aux travaux, merci de contacter Juliette PERES (FAB’LIM) à : juliette@fablim.org

  • Lancement d’une étude par le RMT Alimentation locale sur les outils numériques de commercialisation

    “Plateformes”, “outils de vente en ligne”, “sites de e-commerce”, “e-boutiques”, etc.. les dénominations de ce que nous appellerons ici “outils numériques de commercialisation” sont aussi variées qu’il en existe. Parmi ces outils, certains permettent de cibler davantage des particuliers, d’autres plutôt la restauration collective et commerciale ou les détaillants. A cette diversité d’outils s’ajoute une multitude de services associés : appui logistique, paiement en ligne/en direct auprès des producteurs, facturation intégrée, etc. Le fleurissement de ces initiatives de mise en relation “à distance” entre producteurs et acheteurs pour un approvisionnement en produits souvent locaux, ou du moins français et quasiment toujours fermiers a été particulièrement croissant ces dernières années et encore plus vertigineux lors de la crise de Covid-19 et le confinement des Français entre Mars et Mai 2020. Si la multiplicité des outils numériques de commercialisation est une bonne chose : complémentarité des approches, diversité des services proposés, motivations et éthique propre à chaque solution, cela peut aussi générer de la confusion pour les producteurs qui souhaitent se reposer sur ces outils : lequel/lesquels choisir parmi cette offre pléthorique ? Le RMT Alimentation locale se propose d’aider à la qualification de ces initiatives, de manière factuelle et sans jugement de valeur. Il s’agit, de proposer une grille de lecture aux producteurs agricoles ou groupements de producteurs qui souhaiteraient s’appuyer sur ces outils numériques afin qu’ils puissent choisir le ou les outil(s) correspondant le mieux à leurs besoins, chacun en fonction de sa situation. Le périmètre de notre étude : Les outils qui permettent aux producteurs, individuels ou collectifs, qui portent un projet de distribution en circuit court, de créer une “boutique”/”page de commande” pour vendre en ligne, soit à des acheteurs professionnels soit à des consommateurs individuels. Ces outils seront donc soit des places de marché, soit des outils permettant de créer un site e-commerce adapté aux problématiques des circuits courts. Dans un premier temps nous écartons de notre analyse les “boutiques/épiceries/primeurs virtuel.le.s” proposant la vente de produits en circuits courts ainsi que les outils de “recensement de producteurs” type annuaires ou cartographies. Si vous avez connaissance de tels outils qui n’entrent pour le moment pas dans notre périmètre d’étude, et dans l’objectif de nous permettre de préparer les travaux futurs, vous pouvez les indiquer ici. Nous élargirons le champ de notre travail dans un second temps, en lien avec la mise en place d’un observatoire (voir la page de présentation). Vous portez un outil qui entre dans le champ de notre étude et n’avez pas encore reçu notre questionnaire ? Renseignez-vos informations ici pour recevoir une invitation à répondre Les livrables qui seront disponibles et diffusés sur le site du RMT : Une page permanente dédiée à ces travaux - mise à jour régulièrement Un outil d’aide à la décision pour les producteurs souhaitant commercialiser leurs produits en ayant recours à des outils numériques Pour en savoir plus, contactez-nous à animation@rmt-alimentation-locale.org

  • Logistique - État des lieux des chaînes courtes de proximité

    Depuis 2015, le RMT Alimentation Locale a engagé une réflexion sur la logistique des circuits alimentaires courts et de proximité (CACP), c’est-à-dire l’organisation des flux de matières, des flux d’informations et des flux financiers. Les échanges entre chercheurs et praticiens ont confirmé l’importance de cette problématique et ont donné lieu à une première note de synthèse publiée en 2017 qui présentait les grands enjeux en la matière, et une diversité de réponses mises en œuvre pour y faire face. L’importance de ce sujet n’a, depuis, cessé de croitre et de nouvelles initiatives se sont développées. Dans l’optique d’un renouvellement du RMT pour la période 2020-2024 une démarche a été initiée sur le développement de ses activités autour de la logistique et la constitution d’un Groupe Transversal dédié. L’élaboration d’un état des lieux plus poussé est alors apparue comme un préalable nécessaire à la construction de la feuille de route du groupe. Dans le même temps, la Fondation Daniel et Nina Carasso qui finance notamment des projets sur l’alimentation durable, a sollicité le RMT pour appuyer sa réflexion sur cette thématique qu’elle a également identifiée comme stratégique pour le développement des CACP. Un comité de pilotage a donc été constitué pour structurer un état des lieux le plus complet possible de la logistique des CACP. Les échanges au sein du groupe ont fait émerger quatre attentes principales par rapport à ce travail : - identifier les problématiques et enjeux clés de la logistique des CACP aujourd’hui en France - repérer et caractériser les solutions qui existent actuellement sur le terrain - mettre en lumière les manques et enjeux non-traités - formuler des préconisations dans les domaines scientifiques et opérationnels pour l’amélioration de la logistique des CACP. Ce rapport présente donc les résultats des travaux réalisés entre mars et octobre 2019 pour répondre à ces 4 objectifs. Il expose tout d’abord un recensement des initiatives en France en termes de logistique des CACP, avec pour but principal de montrer la diversité des solutions repérées. Il rend compte ensuite d’une analyse bibliographique de la littérature française et internationale qu’elle soit académique ou non-académique, ceci afin de mettre en relief les problématiques traitées et celles absentes et d’analyser l’évolution des travaux au cours des dernières années. Puis, nous présentons les résultats d’une série d’entretiens auprès d’experts du domaine et de porteurs d’initiatives, illustrant de l’évolution de la logistique des CACP, de ses enjeux et difficultés actuelles et des pistes possibles d’amélioration. La dernière partie du rapport est pour sa part consacrée à des recommandations formulées à partir des trois volets précédents, d’un atelier participatif mené en juillet 2019 avec de spécialistes du sujet, et des échanges au sein du comité de pilotage constitué pour cet état des lieux. Retrouvez ci dessous le rapport complet et la synthèse proposés par le groupe Logistique : Télécharger le rapport Télécharger la synthèse Un webinaire est organisé pour présenter ce travail, vous pourrez le suivre en direct le mardi 29 septembre de 14h00 à 15h15 ou a posteriori au même lien : Pour en savoir plus sur ce travail ou pour contribuer au travaux du groupe, merci d'écrire aux animateurs du groupe : Gwenaëlle Raton (gwenaelle.raton@univ-eiffel.fr), Frédéric Wallet (frederic.wallet@agroparistech.fr) et Amélie Gonçalves (amelie.goncalves@inrae.fr)

  • Webinaire | État des lieux logistique des Chaînes Courtes de Proximité

    Le groupe transversal Logistique du RMT Alimentation Locale vous convie à la présentation du rapport : "Logistique des circuits alimentaires courts de proximité : état des lieux, nouveaux enjeux et pistes d'évolution" soutenu par le RMT Alimentation Locale et la Fondation Carasso Cette présentation aura lieu Mardi 29 septembre de 14h00 à 15h15 en direct sur notre chaine youtube, au lien ci-dessous : (il sera possible de visionner la vidéo a posteriori avec le même lien) Dans un premier temps, les auteurs de l'étude présenterons les résultats puis les recommandations et la feuille de route qui en découle seront mis en discussion avec l'ensemble des participants. Dans un second temps (de 15h15 à 16h00), un échange permettra aux personnes intéressées par le groupe transversal logistique du RMT Alimentation Locale de contribuer au programme de travail sur cette thématique pour 2020/2024. Si vous êtes intéressé·e pour participer à cet échange et rejoindre ce groupe de travail, merci d'écrire aux animateurs du groupe : Gwenaëlle Raton (gwenaelle.raton@univ-eiffel.fr), Frédéric Wallet (frederic.wallet@agroparistech.fr) et Amélie Gonçalves (amelie.goncalves@inrae.fr) Le rapport d’état des lieux et sa note de synthèse seront prochainement mis en ligne sur l'espace du groupe logistique : https://www.rmt-alimentation-locale.org/groupe-logistique

  • Éclairage Covid-19 | L’agriculture familiale agro-écologique pour des systèmes alimentaires durables

    Le choc provoqué par la pandémie de Coronavirus se révèle d’une ampleur inédite que l’on mesure chaque jour un peu plus, avec des bouleversements sans précédents. Ces bouleversements touchent le secteur de l’agriculture et de l’alimentation, provoquant des inquiétudes sur la sécurité alimentaire mondiale, et mettant au grand jour les fragilités structurelles des systèmes alimentaires, ces règles et modes d’organisation qui doivent garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Une telle situation met en lumière la nécessité impérieuse de rendre ces systèmes alimentaires plus résilients, plus durables. Cette nécessité interpelle directement les équipes d’Agrisud. Cet éclairage a été rédigé par AGRISUD, nous les remercions d'avoir accepté de partager ce travail dans cette rubrique. Vous pouvez retrouver l'article original sur ce lien. Ce texte n'engage que ses auteur·e·s et pas l'ensemble du collectif qui rédige les bulletins de partage. Une position d’observation privilégiée Par sa couverture géographique d’une quinzaine de pays[1], les équipes d’Agrisud bénéficient d’une position privilégiée pour observer ces bouleversements dans une grande diversité de situations. Le recueil des informations remontant des terrains permet ainsi de produire une analyse des risques de perturbations des systèmes alimentaires liés à la pandémie. Ces risques peuvent être alors opposés à ce qu’Agrisud considère comme des facteurs de résilience qui sont mis en œuvre au travers de ses différents projets. Des systèmes alimentaires différemment impactés L’infographie ci-dessous représente, de manière non exhaustive, les risques de perturbations pouvant être générées par la crise sur les systèmes alimentaires. Tous ces risques ne se manifestent pas de la même façon selon les contextes et peuvent être influencés par plusieurs facteurs. Entre autres, ils dépendent fortement de l’organisation initiale des systèmes alimentaires, avec leurs forces et leurs faiblesses. Ils dépendent aussi de l’intensité de la pandémie, des réactions et de l’adaptation des populations, des mesures prises (restriction des déplacements, fermeture de frontières, confinement...) et de l’évolution de ces mesures dans le temps. Ces risques affectent autant l’amont de la production agricole, la production elle-même que son aval. Si elle semble pour le moment épargnée, la production peut être pénalisée par la réduction du temps de travail dans les exploitations. A l’amont, la rupture des chaînes logistiques perturbe l’accès aux intrants. La limitation des déplacements et la crainte de la maladie peuvent limiter la disponibilité en main-d’œuvre si elle est extérieure ; elle peut a contrario l’augmenter si celle-ci est familiale. Dans certains cas, la production agricole bénéficie du retour d’une main-d’œuvre victime de la récession dans d’autres secteurs. L’accès difficile aux facteurs de production pourrait causer, à moyen terme, l’augmentation des coûts de production et la réduction des quantités produites. A l’aval, les circuits de mise en marché sont également perturbés. Les familles agricoles écoulent plus difficilement leurs produits du fait de la fermeture ou de la baisse de fréquence des marchés locaux. Dans le même temps, les prix de certains produits devenant plus rares – ou sujets à spéculation – peuvent augmenter au sein des bassins de consommation. Les consommateurs subissent directement ces effets. La disponibilité des produits est également entravée par des perturbations sur les circuits d’importation. Certains voient leur pouvoir d’achat réduit du fait de la diminution ou de la perte de revenus, ils privilégient alors les produits moins chers, moins diversifiés et souvent moins nutritifs. La sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations est menacée. ©Agrisud International Une vulnérabilité des systèmes alimentaires, le cumul des maux Ces risques impactent au plan économique tous les acteurs, et notamment les familles d’agriculteurs et les consommateurs, creusant un peu plus les inégalités. Certains pays sont plus vulnérables que d’autres, du fait de crises récurrentes (comme les crises climatiques) et de problèmes structurels plus profonds : instabilité politique, pauvreté, forte dépendance alimentaire... Cette crise révèle la vulnérabilité des systèmes alimentaires. Si, à court terme, des mesures immédiates de protection des populations les plus vulnérables et d’atténuation des effets de la pandémie sont nécessaires, des mesures structurelles d’adaptation des systèmes alimentaires sont indispensables. ©Agrisud International L’agriculture familiale, pivot de systèmes alimentaires durables Dans les pays d’intervention d’Agrisud comme dans d’autres pays, de nombreuses initiatives sont développées pour améliorer la résilience des systèmes alimentaires. Cette crise apporte son lot d’innovations et peut être un facteur d’accélération du changement. Parce qu’elle représente à elle seule plus de 70 % de la production alimentaire mondiale, c’est en priorité à l’agriculture familiale qu’il faut donner les clés de cette résilience. Il s’agit ici de lui permettre de satisfaire l’essentiel des besoins alimentaires locaux. Cette résilience passe par des systèmes de production et d’échanges qui soient durables, tant à l’échelle des exploitations agricoles qu’à celle des territoires. L’agriculture familiale agro-écologique, la bonne intégration des exploitations dans les filières et les marchés locaux, l’interaction efficace des acteurs par une approche « territoire » participent de cette résilience et apparaissent clairement comme des options crédibles pour répondre aux enjeux de sécurité et de souveraineté alimentaire. ©Agrisud International L’agro-écologie, facteur clé de résilience L’agro-écologie a l’avantage de réduire la dépendance aux facteurs de production. Le besoin limité en intrants extérieurs rend les exploitations agricoles familiales moins vulnérables aux perturbations des chaînes logistiques. De même, certaines pratiques culturales réduisent la dépendance à la main- d’œuvre extérieure. En rééquilibrant les systèmes de cultures et d’élevage et en permettant de produire plus et mieux sur de petites surfaces, l’agro-écologie favorise la diversification et l’intensification des systèmes de cultures et d’élevage. Elle sécurise les cycles de production en réduisant les risques et en optimisant l’efficience des facteurs de production. L’agro-écologie permet ainsi d’améliorer la capacité à produire en quantité, en diversité, en qualité et en régularité tout en réduisant les risques liés à la dépendance extérieure et aux aléas. Une nécessaire intégration économique Le conseil en gestion permet aux exploitations familiales d’adapter leurs systèmes de culture et d’élevage à la demande des marchés et de sécuriser l’écoulement de leur production. La diversification des circuits de commercialisation est favorisée pour réduire les risques de rupture d’un ou de plusieurs circuits. L’adaptation de la production aux besoins et aux potentiels des territoires limite les flux d’échanges entrants et sortants, limitant de ce fait les effets de rupture de chaînes logistiques aussi bien en termes d’engorgement des marchés locaux par des produits habituellement exportés du territoire, que d’augmentation des prix des produits importés. Les filières d’importation d’autres territoires ou de l’étranger ne sont pas pour autant exclues, pourvu que les relations commerciales s’exercent dans l’intérêt de chacun. En adaptant les productions à la demande locale et en diversifiant les circuits de commercialisation, les risques de rupture sont réduits et l’approvisionnement des marchés locaux est mieux sécurisé. Des acteurs du territoire mobilisés C’est la mise en cohérence des ressources d’un territoire et la collaboration entre acteurs qui conduisent à des systèmes alimentaires durables, limitant le déséquilibre entre zones rurales et zones urbaines et tenant compte de l’interdépendance des enjeux économiques, sociaux, sanitaires et environnementaux. Dans le cadre de cette approche « territoire », le développement de services professionnels de proximité réduit les risques de ne pouvoir accéder aux services, aux intrants ou à la main-d’œuvre. La transformation des produits à l’échelle locale peut limiter la perte des produits périssables. Le développement des savoirs et notamment la sensibilisation des consommateurs à l’alimentation durable est aussi un enjeu majeur pour promouvoir les productions locales et agro-écologiques. La constitution et la montée en compétences de réseaux d’acteurs (décideurs, services agricoles, commerces, entreprises, exploitations agricoles, consommateurs...) qui mobilisent les ressources locale en fonction de leurs responsabilités, donnent au territoire les meilleures chances de devenir résilient : on privilégiera alors des systèmes alimentaires territorialisés. La crise facteur d’accélération de la transition agro-écologique Cette agriculture familiale agro-écologique, de proximité, bien intégrée dans les filières et les marchés de son territoire, peut répondre aux besoins alimentaires des populations tout en préservant l’environnement et en développant l’économie locale. Elle est la base de ces systèmes alimentaires territorialisés. Elle contribue à soutenir les dynamiques économiques, englobant l’ensemble des acteurs, avec un partage de la valeur créée dans le territoire. Elle génère de multiples bénéfices au niveau du climat et des ressources naturelles, de la lutte contre la pauvreté et de la sécurité alimentaire. Une transition vers cette agriculture s’impose plus que jamais, et le contexte de crise sanitaire pourrait en être l’accélérateur. Les réactions à venir des Etats et des bailleurs de fonds vont être déterminantes. Des arbitrages budgétaires défavorables à ce type d’agriculture sont à craindre dans certains pays car il est plus facile de revenir aux anciennes formules quelles qu’en soient les conséquences et leurs fragilités. Cela viendrait amplifier les conséquences négatives de la crise sur l’agriculture et la sécurité alimentaire. De même, des stratégies de relance rapide de la production basées sur des modèles agro-industriels ou dépendantes d’importations massives fragiliseraient le tissu de production locale. La bonne nouvelle est que cette transition agro-écologique est déjà à l’œuvre dans bien des endroits, même si les ruptures dans les pratiques et dans les politiques publiques qu’elle implique restent encore un frein pour qu’elle prenne sa véritable dimension. Elle est désormais partout au cœur des discussions internationales sur le devenir des systèmes agricoles et alimentaires dans le monde. Il faudra qu’elle soit plus que jamais prise en compte au lendemain de cette crise. [1] Haïti, Brésil, Sénégal, Guinée Bissau, Côte d’Ivoire, Maroc, São Tomé e Príncipe, Gabon, Maurice, Madagascar, Chine, Laos, Cambodge, Vietnam, Indonésie (Bali). Télécharger cet éclairage Copyright photos et schémas : ©Agrisud International

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