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- Offre de stage - Groupe Logistique
Le groupe logistique recherche un·e stagiaire de niveau M2 pour un stage de 6 mois sur le sujet : Les plateformes pour l‘alimentation de proximité en Occitanie : quelle place dans la reterritorialisation de l’alimentation ? Contexte La relocalisation des systèmes agri-alimentaire est un enjeu fort pour la mise en œuvre de transitons soutenables (tant sur plan économique qu’environnemental et social). Le (re)développement de circuits alimentaires courts et de proximité est depuis plusieurs années au cœur d’initiatives de terrain et de politiques publiques à différentes échelles. Cette dynamique se traduit notamment par le développement de solutions logistiques visant à faciliter la circulation des produits entre producteurs et les consommateurs / mangeurs. Parmi ces solutions, des plateformes (physiques) tendent de plus en plus à mailler le territoire, en se présentant comme des solutions de montée en puissance / massification de l’approvisionnement alimentaire de proximité, ce qui est notamment le cas en région Occitanie. Mais ces plateformes restent à ce jour mal connues et il y a un fort manque de capitalisation des connaissances à leur sujet. L’objet du stage sera donc d’étudier des plateformes de la région Occitanie. Les objectifs sont : de caractériser les plateformes (c’est-à-dire de mieux comprendre ce qu’elles sont, la manière dont elles fonctionnent et les objectifs qu’elles cherchent à atteindre), d’identifier les facteurs de réussite et sources de difficultés de ces structures et de mieux comprendre leur inscription spatiale voire territoriale. Pour plus de détails sur l'offre : Le site du RMT Alimentation Locale dispose d'une rubrique offres d'emplois , vous pouvez y consulter et y déposer des offres en lien avec les chaînes alimentaires courtes de proximité. Découvrir la rubrique offres d'emplois
- Actualité : "Fruits et légumes beaucoup moins chers en circuit court"
Article de quechoisir.org publié le 03 juillet 2024 L'UFC Que Choisir nous présente pourquoi il est préférable financièrement de s 'approvisionner en circuit court plutôt qu’en grande distribution pour vos achats de fruits et légumes. Quand il s’agit de faire le plein en fruits et légumes, les circuits courts sont donc devenus meilleur marché que les grandes surfaces traditionnelles, que ce soit pour des produits conventionnels ou bio ! Cet article se base sur deux enquêtes, la première réalisée en 2022 et la seconde en 2023, où les prix de la grande distribution sont comparés avec les prix en circuit court. D'une année à l'autre, l'enquête confirme que la grande distribution vend les fruits et légumes nettement plus cher que dans les magasins en circuit court. En fin d'article, vous retrouverez comment ces enquêtes se sont déroulées (rubrique "comment nous avons procédé"). Précédents résultats : Vou spouvez retrouver les résultats de la première enquête (2022) dans cet article publié par le RMT : Scoop : Les fruits et légumes ne sont pas plus chers en circuits courts qu’en circuits longs ! Pour retrouver des commerces en circuits courts près de chez vous, n’hésitez pas à consulter l a carte interactive et collaborative des circuits courts (accès gratuit) réalisée par l’UFC-Que Choisir en partenariat avec l’INRAE.
- Nouveaux systèmes alimentaires territoriaux : quels impacts pour l'agronomie ? Quels impacts pour les agronomes ? - Date limite repoussée au 15/09
Ce numéro spécial est proposé en collaboration avec le Réseau Mixte Technologique Alimentation locale et le projet PLAT4TERFOOD développé dans le cadre du Programme et Equipement Prioritaire de Recherche « Systèmes alimentaires, microbiome et santé ». Mise à jour des délais La date limite de réponse à l'appel à manifestation d’intérêt est repoussée au 15/09/2024 . Les articles devront être soumis pour fin février 2025 . N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez contribuer à ce numéro : animation@rmt-alimentation-locale.org Appel à contribution De nouveaux systèmes agri-alimentaires territoriaux émergent depuis plusieurs années, réunissant différents acteurs locaux (producteurs, transformateurs, transporteurs, commerçants, consommateurs, collectivités locales) autour d’enjeux d’approvisionnement de proximité et de transformation de l’agriculture. La période post covid a d'ailleurs accéléré la prise de conscience sociétale autour de ces enjeux mais aussi sur l’importance des systèmes alimentaires territoriaux pour la résilience et/ou la souveraineté alimentaire. Par leur diversité et les (re)configurations qu'ils créent sur un territoire, ces nouveaux systèmes alimentaires territoriaux posent aujourd'hui des questions à et sur l'agronomie, sur les systèmes agricoles, mais aussi sur les compétences des agronomes : Comment les systèmes agricoles s'intègrent et s'adaptent dans ces nouvelles configurations ? (Quels impacts sur les systèmes de culture et d’élevage, sur les systèmes d’activité et le fonctionnement des fermes) Comment les territoires s'organisent (ou se réorganisent) pour les mettre en place ? Comment les métiers (agriculteurs, agronomes) évoluent, se transforment ? et avec quels outils ? Thématiques abordées dans ce numéro : Diversité des systèmes alimentaires territoriaux. Définitions, typologie d’approches, approches internationales ; Enjeux liés aux systèmes alimentaires territoriaux dans un contexte de transition climatique, alimentaire et agroécologique ; réflexion prospective articulant enjeux globaux et trajectoires de court terme ; Retours d’expériences sur la mise en œuvre de systèmes alimentaires territoriaux et la participation des exploitations à ces systèmes, en particulier au travers des Projets Alimentaires Territoriaux. Freins identifiés et leviers techniques, organisationnels et institutionnels permettant de les lever ; Outils de conception, d’évaluation et d’accompagnement des systèmes alimentaires territoriaux. Nouveaux indicateurs à développer pour mieux intégrer les différents enjeux et articuler les différentes échelles spatiales et temporelles à prendre en compte ; Rôle de l’agronomie et diversification des métiers des agronomes dans l’accompagnement des transitions alimentaires. Nouvelles disciplines/compétences à intégrer, partenariats à développer. Pour savoir comment contribuer et les échéances : Contact : revue_aes@agronomie.asso.fr Web : https://agronomie.asso.fr/
- Filières | Retour sur le séminaire mi-parcours du projet FILTER (des filières territoriales vectrices de pratiques agroécologiques)
Le projet FILTER : Filières Territoriales vectrices de pratiques agroécologiques Projet de recherche action 2022 – 2024 piloté par Réseau CIVAM. Lauréat de l’appel à projet de recherche innovation Ecophyto 2+. A partir de l’expérience d’une dizaine de filières territoriales, il consiste à : comprendre la dynamique de leur développement, les conditions de pérennisation économique et organisationnelle et leur contribution à la consolidation de pratiques agroécologiques, enrichir les outils d’accompagnement, en les mettant à l’épreuve auprès d’un panel de filières en émergence repérées dans les réseaux partenaires. Partenaires : Réseau Civam, Commerce Equitable France, FNCUMA, Institut Agro Dijon, CIHEAM Montpellier, INRAe Mirecourt, Civam ALPAD, FRCivam Occitanie, Civam Agrof’Ile, Réseau CIVAM Poitou Charentes, Réseau Cohérence. Séminaire mi-parcours et premiers enseignements Le séminaire de mi parcours du projet FILTER s'est déroulé le 21 septembre dernier au Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire . 6 filières territoriales sont étudiées de manière approfondie dans le cadre de ce projet. E n quoi ces filières sont créatrices de valeur ajoutée pour les producteurs ? A quelles conditions peuvent-elles soutenir et développer les pratiques agroécologiques ? Quelles sont leurs conditions de réussite ? À mi-parcours du projet, quelques enseignements : Les gouvernances collectives sont des leviers efficaces pour actionner une transition agroécologique sur le territoire mais exigeantes en coordination. La valeur ajoutée pour les producteurs se créée notamment grâce à la mutualisation d'outils (stockage, collecte par ex). Les organisations collectives permettent également un accès facilité à des accompagnements techniques ou à des aides financières. Des accords et contrats entre maillons des filières permettent de construire les prix. La formalisation d'engagements via des chartes, cahiers des charges ou labels pérennise des modes de production agroécologiques. Les besoins en accompagnement sont nombreux, complexes et mouvants selon les différents stades du projet (au niveau organisationnel, technique, économique) Les premiers livrables issus du projet qui ont été présentés : une synthèse des études de cas de filières qui ont été menées sur la première partie du projet. des fiches descriptives réalisées sur 5 filières : filière viande Montmorillon filière porc Bretagne filière huile Landes filière farine Lozère filière farine Ile de France Contact Pour en savoir plus sur le projet : pascal.aubree@civam.org . En lien avec le RMT Alimentation Locale Ces travaux font écho aux actions du sous-groupe filières de l'axe 1 du RMT, qui cherche à décrire une diversité de modèles d'organisation dans les filières territorialisées et à préciser certains enjeux fréquents comme la sécurisation des investissements, des relations partenariales entre producteurs et intermédiaires, de la fonction d'animation, ainsi que la place des acteurs non-économiques dans les projets et l'impact de l'engagement pour le local des distributeurs. Dans ce cadre, un questionnaire de recueil de pratiques a été lancé à destination des accompagnateurs de projets de filière territorialisée auquel vous pouvez encore répondre : Pour toutes questions ou informations complémentaires au sujet de ce questionnaire ou du sous-groupe filière du RMT Alimentation locale, vous pouvez contacter Juliette Peres - juliette@fablim.org Merci pour vos réponses. 01/02/2024
- Des nouvelles du projet européen COREnet - 2ème lettre d'information
Nous vous partageons la seconde lettre d'information du projet COREnet (Connecting advisOrs towaRd a European NETwork for consumer-producer chains - Connecter les conseillers des chaînes alimentaires courtes dans un réseau européen) dont le RMT Alimentation Locale fait partie via l'INRAE. Au cours des six derniers mois, des résultats importants ont été obtenus grâce à la contribution active de tous les partenaires impliqués et à la coopération avec d'autres projets Horizon Europe . COREnet a également été présenté et représenté lors de plusieurs étapes et événements importants afin de promouvoir nos résultats et d'élargir le réseau des conseillers SFSC (Short Food Supply Chain - Chaîne d'approvisionnement alimentaire courte), tels que le réseau PAC de l'UE à Vienne , l 'assemblée générale des organes de coordination AKIS ( Agricultural Knowledge and Innovation Systems) à Madrid, la visite du Living Lab EU4ADVICE et la conférence mondiale IFAMA 2024 . La base de données des conseillers pour les chaînes alimentaires courtes (SFSC), gérée en coopération avec le projet EU4Advice, s'enrichit et compte plus de 350 expert·e·s. Elle est désormais reliée à la base de données des conseillers I2CONNECT . Rejoignez le réseau européen des conseillers pour les chaînes alimentaires courtes ! La recherche des KNCP (Key National Contact Points) a été achevée et de nouveaux accords ont été conclus avec des entités travaillant dans le domaine du conseil, de l'AKIS et des SFSC. Cela garantira que l'impact et la visibilité du projet COREnet dans les 27 pays membres de l'UE, diffusant les connaissances et attirant l'intérêt de nouveaux acteurs pour notre réseau au cours des prochaines années. Parallèlement, les partenaires identifient et sélectionnent des « Golden Cases », afin de mettre en lumière et de partager les expériences réussies de conseillers et d'agriculteurs de l'UE dans le domaine de l'agriculture durable. Nous avons 9 cas prêts à être partagés, et de nouveaux cas sont en cours d'élaboration, alimentant notre centre de connaissances en ligne. Cette activité de repérage se poursuivra, afin de promouvoir leur reproductibilité. D'autre part, les Golden Cases identifiés sont déjà utilisés lors de visites sur le terrain et sont promus dans le cadre de visites de terrains européens (appelées Roadshow), nos événements de mise en réseau et d'apprentissage entre pairs. Si vous connaissez des exemples particulièrement inspirant impliquant un/des conseillers en circuit court, n'hésitez pas à prendre contact avec le RMT Alimentation Locale pour en discuter et partager cet exemple comme un Golden Case ! Vous pouvez nous écrire à animation@rmt-alimentation-locale.org Les partenaires ont récemment été accueillis par Campagna Amica et Coldiretti à Cagliari - Italie (26-27 juin 2024), où une visite sur le terrain des Golden Case locaux a eu lieu et plusieurs parties prenantes, parmi les experts et les KNCP, ont assisté au premier Roadshow européen consacré aux AKIS italiens, à l'approche multi-acteurs et au partage d'expériences réussies en matière de conseil des SFSC. Cet événement de deux jours a représenté une excellente occasion d'entrer en contact avec certains agriculteurs et conseillers italiens, en discutant avec eux pour mieux comprendre, à partir de leurs histoires, les avantages d'être soutenu et accompagné par un conseiller lors de la mise en œuvre de nouveaux projets et d'opportunités de diversification, de promotion d'un territoire, d'une marque locale et de valeurs sociales, pour la proximité entre les producteurs et les consommateurs, conformément aux principes de COREnet. Consulter la lettre d'information (en anglais) et les articles des différentes actions présentées Recevoir les prochaines lettres d'information Lettre d'information par Fedele Colantuono, responsable du projet COREnet Pour plus d'information, n'hésitez pas à nous contacter : animation@rmt-alimentation-locale.org
- Actualités Règlementation - Application de la règlementation bien-être animal lors de l'abattage, prenant en compte les spécificités des petits abattoirs de volailles et lagomorphes
Le groupe de travail Règlementation du RMT Alimentation Locale se mobilise pour une adaptation de la règlementation aux acteurs à petite échelle des circuits courts de proximités. Ce travail porte actuellement ces fruits et nous vous partageons donc ce second article concernant le bien être animal lors de l'abattage. Le bien-être animal, notamment lors de la mise à mort est au cœur des préoccupations du législateur européen . Le règlement 1099/2009 précise ainsi les conditions de protection des animaux au moment de leur mise à mort. Dans son considérant « 47 », ce règlement prend néanmoins en compte la situation des petits abattoirs : « Les petits abattoirs qui pratiquent essentiellement la vente directe de produits alimentaires aux consommateurs finaux n’ont pas besoin d’un système de gestion complexe pour appliquer les principes généraux du présent règlement. En l’occurrence, l’obligation de se doter d’un responsable du bien-être animal serait par conséquent disproportionnée par rapport aux objectifs poursuivis, et le présent règlement devrait permettre à ces abattoirs de déroger à cette obligation. ». Le législateur français à travers l’article 70 de loi Egalim, a été, quant à lui, moins soucieux des petites structures en voulant obliger TOUS les abattoirs, même ceux traitant moins de 150 000 volailles, à appliquer toutes les exigences administratives liées au bien-être animal. Finalement grâce à la flexibilité proposée par le règlement européen, il a été possible de faire reconnaitre une application respectueuse des spécificités des petites structures d’abattage respectant les objectifs de protection animal. Le tableau ci-dessous récapitule les obligations concernant les formations RPA (Responsable de la Protection animale) et OPA (Opérateur de la Protection animale) : Nous signalons que si la formation RPA n'est pas obligatoire dans les abattoirs de faible tonnage et les EANA (Établissement d'Abattage Non Agréés) (seule la désignation d'un RPA est obligatoire), il existe une obligation de résultat qui permet aux inspecteurs d'exiger une formation RPA si des anomalies graves de protection animale sont constatées durant l'inspection. Un travail est également engagé pour disposer de formations protection animale (dont RPA) adaptées aux structures de faibles tonnages et prenant en compte les spécificités de process et de fonctionnement. Une instruction technique de la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL), service du Ministère de l’Agriculture) pour cadrer tout cela devrait être publiée courant 2024. Plus d'informations sur la flexibilité à ce lien : https://agriculture.gouv.fr/la-reglementation-sur-lhygiene-des-aliments
- Actualités Règlementation - Enfin la flexibilité dans les ateliers de conditionnement des œufs à petite échelle
Le groupe de travail Règlementation du RMT Alimentation Locale se mobilise pour une adaptation de la règlementation aux acteurs à petite échelle des circuits courts de proximités. Ce travail porte actuellement ces fruits et nous vous partageons donc un premier article concernant la flexibilité dans les ateliers de conditionnement des œufs. Les règlements européens sanitaires concernent toutes les entreprises transformant des denrées alimentaires, de l’atelier fermier à l’entreprise industrielle. Conscient des difficultés d’application pour la petite échelle, le législateur européen laisse la possibilité aux États membres d’appliquer la réglementation avec souplesse, appelée flexibilité. En 2019, lors de la finalisation de la mise en place de la flexibilité pour les ateliers à petite échelle, tous les secteurs de la transformation à la ferme étaient concernés (l’abattage de volailles et de lapins, la découpe et la transformation des viandes, les produits laitiers, l’abattage et la transformation des escargots) sauf celui du conditionnement des œufs. Malgré les très nombreuses relances faites par les pilotes du groupe Réglementation du RMT Alimentation Locale, les discussions relatives à ce sujet n’ont redémarrées qu’en début d’année 2024. Elles viennent d’aboutir avec une note sectorielle téléchargeable sur le site du Ministère de l’Agriculture : https://agriculture.gouv.fr/la-reglementation-sur-lhygiene-des-aliments Cette fiche sectorielle reconnait la possibilité d’une activité à petite échelle avec un local unique, un conditionnement manuel et une maitrise de la température des locaux de stockage avec à minima un thermomètre, idéalement thermomètre mini/maxi (l’œuf devant être stocké à 5 ° C et plus et à température constante, sans température maximale encadrée). Cette note rappelle que « Des systèmes de climatisation et/ou de chauffage ne sont pas obligatoires ». Il est aussi mentionné que « Il n'est pas obligatoire de calibrer les œufs ni de posséder un équipement de calibrage lorsque les œufs sont systématiquement et intégralement vendus dans les conditions suivantes : ◦ œufs de calibres différents comprenant des œufs de calibre petit et plus, emballés dans un même emballage, ◦ et apposition des deux mentions suivantes sur la face extérieure de l'emballage : « Œufs de calibres différents » et « Poids net minimal des œufs : inférieur à 53 g »
- L’ADEME LANCE L’EXTRÊME DÉFIBIOÉCONOMIE
En partenariat avec l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires via le programme Territoires d’Industrie, le Cerema, la Fédération Nationale des Parcs Naturels Régionaux et le réseau B4C (Bioeconomy For Change), l’ADEME lance ce jour l’eXtrême Défi Bioéconomie, une démarche d’accompagnement intégrale, allant de l’idéation des solutions jusqu’à leur passage à l’échelle industrielle, en passant par le prototypage et l’expérimentation. L'ADEME lance l'eXtrême Défi Bioéconomie, un dispositif pour : Développer les débouchés de biomasses sous-valorisées Boucler ces flux en créant de nouvelles filières ancrées dans les territoires Trouver de nouvelles valorisations en alimentation, en matériau ou en énergie à ces biomasses La bioéconomie, qui regroupe l’ensemble des activités de production et de valorisation de la biomasse, joue un rôle central dans la transition écologique de la France. Elle est un vecteur essentiel de décarbonation de l’économie, en adressant des débouchés alimentaires, matériaux, chimie et énergétiques. Ainsi, pour répondre aux objectifs ambitieux du paquet climat « Fit for 55 » de la Commission Européenne, le monde du vivant doit assurer plus de 95% des puits de CO 2 . L’eXtrême Défi Bioéconomie part ainsi d’un double constat : La révolution industrielle et la globalisation des flux ont entraîné une perte importante de la biodiversité en France : seules 5 cultures représentent plus de 77% des surface cultivables, et 5 essences 75% des récoltes de bois ; La crise écologique fragilise les systèmes de production et notamment les variétés majoritairement exploitées (blé ou maïs en agriculture ; épicéa ou pin maritime en sylviculture par exemple, sont menacés par les sécheresses, les ravageurs, etc.). A titre d’exemple, en 2019-2020, environ 6,5 millions de m³ de bois déclassés ont été récoltés par l'ONF, contre moins de 1 million en moyenne sur une année normale ; et cette tendance s’accélère. Les bois déclassés sont vendus à prix inférieur en raison de défauts importants : ils sont ainsi sous-valorisés. La combinaison de ces deux facteurs pèse dangereusement sur la résilience territoriale. En élargissant le spectre des ressources valorisables, il s’agit de favoriser le maintien de la biodiversité et la diversification des sources d’approvisionnent. C’est aussi un enjeu pour sécuriser l’accès aux denrées alimentaires, aux matériaux et à la biomasse pour l’énergie, et ainsi améliorer la résilience des filières et notre souveraineté à l’échelle nationale. Pour cela, l’eXtrême Défi Bioéconomie propose d’accompagner la revalorisation de biomasses sous-valorisées à fort potentiel pour boucler ces flux sur ce territoire, en cohérence avec les objectifs de la transition écologique. Deux webinaires de présentation Le mercredi 10 juillet de 17h à 18h : Le mercredi 18 juillet de 17h à 18h : Dates clés La 1ère phase de maturation commence aujourd'hui !!! Déposez vos projets d'ici le 23 septembre. Ce défi va se dérouler sur plusieurs années : 2024 – phase expérimentale : sélection de premières équipes pour maturation, via une relève, clôturée le 23 septembre 2024 ; 2025 – phase de déploiement : sélection Pour en savoir plus, rendez-vous sur la plateforme . Une adresse email est également disponible pour poser des questions : xd.bioeconomie@ademe.fr
- 📢 Evénement | Programme SEREALINA
Le 28 juin de 9h30 à 12h30 à Bordeaux Sciences Agro dans le bâtiment Brémontier La matinée annuelle du programme de recherche SEREALINA (Sécurité et Résilience Alimentaire en Nouvelle Aquitaine) Ce programme est cofinancé par l’ADEME, le Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine, des collectivités et les université et établissements de recherche partenaires. Cette matinée a pour objectif de présenter et mettre en discussion des travaux et des résultats conduits dans le cadre du programme ainsi que de permettre l’expression des acteurs sur la question de la résilience et la durabilité des systèmes alimentaires. Cette matinée a pour objectif de présenter et mettre en discussion des travaux et des résultats conduits dans le cadre du programme ainsi que de permettre l’expression des acteurs sur la question de la résilience et la durabilité des systèmes alimentaires. Elle sera centrée sur la question : « Quelle place ont et quelles actions mettent en place les acteurs privés et publics pour la résilience et la durabilité des systèmes alimentaires ? ». Inscription Vous pouvez vous inscrire dès maintenant en suivant le lien d'inscription ci-dessous : Informations pratiques Cette matinée aura lieu à Bordeaux Sciences Agro dans le bâtiment Brémontier. Un accueil petit déjeuner se fera à partir de 9h et la matinée se terminera par un déjeuner offert à 12h30. Contacts : Nathalie Corade et Margaux Alarco.
- Proposition de Stage 2024-2025, RMT Alimentation locale
Quelles contributions des grandes et moyennes surfaces au développement ou à la structuration des circuits courts et des filières alimentaires de proximité ? Contexte du stage Le stage s’inscrit dans le cadre du Réseau Mixte Technologique Alimentation locale qui réunit des acteurs de la recherche, de la formation et du développement impliqués dans l’étude et l’accompagnement des circuits courts alimentaires, des filières de proximité et des projets alimentaires de territoire. Initié en 2015, ce réseau est financé par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, et co-animé par la FR CIVAM Bretagne et INRAE. Les missions du RMT sont de produire de l’expertise collective, des contenus de formation, des outils et des méthodes, et des recommandations pour l’action publique. Objectif et contenu Le stage a pour objectif d’analyser les contributions des grandes et moyennes surfaces, dans leur diversité, au développement / à la structuration des circuits courts alimentaires et des filières de proximité. Ce domaine semble en effet constituer un nouveau champ d’action pour ces distributeurs mais qui reste très peu documenté. Les agriculteurs s’interrogent sur l’opportunité, et les limites, de s’engager avec ces acteurs, les organismes d’accompagnement se questionnent quant au rôle à jouer dans le développement des relations (directes ou dans le cadre de filières locales) entre les agriculteurs et les GMS, et les consommateurs manquent d’information sur les produits issus d’un approvisionnement direct ou bien de filières de proximité, dans un contexte marqué dans le même temps par la multiplication de « produits locaux » de natures très différentes dans les rayons de ces magasins. Le stage s’appuiera sur des entretiens avec des responsables d’enseignes et de magasins, et avec des agriculteurs en relation avec ces distributeurs pour comprendre, notamment, le partage de la valeur et ses conditions (contrat ?). A l’échelle de plusieurs magasins, il s’agira également d’analyser la diversité des « produits locaux ». Des recommandations pratiques pour les agriculteurs, les accompagnateurs, les consommateurs et les acteurs des politiques publiques (Projets alimentaires territoriaux notamment) seront formulées à partir des analyses. Conditions du stage Le stage, d’une durée de 3 à 6 mois (à compter de septembre 2024 par exemple), sera co-encadré par Yuna Chiffoleau, directrice de recherche en sociologie économique à INRAE UMR Innovation et co-animatrice du RMT Alimentation locale, et Louise Macé, Adjointe du Service Politiques publiques, alimentation, filières et territoire de Chambre d’Agriculture France (ex-APCA). Il sera suivi par un comité de pilotage composé de membres du RMT Alimentation locale intéressés par le sujet. Convention avec INRAE, accueil à l’UMR Innovation (Montpellier) ou à Chambres d’agriculture France (Paris). Rémunération : gratification selon le barème en vigueur ; accès à la cantine de l’établissement ; frais de déplacement pris en charge. Profil Formation souhaitée : étudiant.e en césure, M1 ou M2 avec des compétences en économie, sociologie économique ou sciences de gestion (université, école de commerce, école d’agronomie, etc.) Connaissances / expériences souhaitées : capacité à mener des entretiens qualitatifs ; capacités rédactionnelles. Autonomie, travail en équipe. Contact : Les candidatures (CV et lettre de motivation) sont à transmettre par mail à Yuna Chiffoleau, yuna.chiffoleau@inrae.fr et Louise Macé, louise.mace@apca.chambagri.fr Date limite de candidature : 30 juin 2024
- Votre avis sur Agora : comment mieux rémunérer les agriculteurs ?
Une consultation sur la rémunération des agriculteurs est ouverte sur Agora, l'application gouvernementale de participation citoyenne. L'application Agora, lancée en septembre par le ministère du Renouveau démocratique, permet aux citoyens de donner leur avis et de poser des questions aux membres du Gouvernement. La dernière consultation en date porte sur la rémunération des agriculteurs. Les citoyens ont jusqu'au 14 mai 2024 pour donner leur avis. Cette consultation vise à recueillir l'avis des Français dans le cadre de la mission parlementaire confiée par le Premier ministre aux députés Anne-Laure Babault et Alexis Izars. Le but étant d'évaluer une potentielle évolution des lois EGAlim et des négociations commerciales dans l'agriculture et l'alimentation. Retrouvez comment télécharger l'application et plus d'informations :
- Bilan du projet ATLASS 2
Crise du Covid-19, guerre en Ukraine, événements climatiques, tensions sociale etc. : une future crise peut rapidement impacter les approvisionnements alimentaires. Pourtant, les questions de résilience sont très peu abordées dans les projets alimentaires de territoires (PAT) et il n'existe pas de stratégie nationale de sécurisation des approvisionnements en France, contrairement à d’autres pays européens (Suisse, Allemagne par exemple). Partant de ce constat, le projet de recherche-action ATLASS 2* , a mobilisé pendant 3 ans des partenaires variés : recherche, structures de développement et représentants de six territoires (carte ci-dessous). Il s’est centré sur des territoires ruraux, dont les spécificités sont parfois négligées en vue d’identifier des leviers pouvant renforcer la résilience alimentaire des territoires face aux crises et menaces. La résilience y est considérée à la fois sous l’angle de la dégradation progressive des ressources et sous celui des crises. Le projet s’articule autour de 3 volets : Le premier dresse un bilan de la crise du Covid-19 au sein des territoires partenaires, Le second traite de la prospective et de la préparation face aux crises à venir, Et le troisième élabore des préconisations juridiques. Le projet ATLASS 2 s’est achevé en décembre 2023 avec un évènement final présentant les résultats de la recherche-action et mettant en lumière de nombreux enseignements : L’analyse de la crise Covid-19 a permis de voir que le processus de transition alimentaire s’est maintenu voire accéléré durant la crise. La crise sanitaire a joué un rôle de révélateur des vulnérabilités des systèmes alimentaires des territoires, et a parfois mis en lumière des pistes de solutions pour les dépasser. Il ressort que les territoires ruraux ont intérêt, en lien avec leurs spécificités (détaillées dans des fiches territoires), à se préparer à des phénomènes de rupture alimentaire et à mettre en place les conditions pour une meilleure résilience face à d’autres types de crises. La conception d’un jeu sérieux et son expérimentation lors de 3 ateliers (à Bréhat, Dinan et Nogent-le-Rotrou) a permis de sensibiliser les acteurs d’un territoire au risque de rupture alimentaire, mais aussi d’échanger et d’expérimenter une prise de décisions collaborative, autour des notions de résilience alimentaire et de crise. Ces ateliers révèlent que pour beaucoup, la survenue d’une crise majeure est considérée comme possible sinon probable, mais qu'une méconnaissance générale persiste quant aux dispositifs d’action publique en matière de gestion de crise. En conséquence, une demande d’information émerge, visant à se préparer et anticiper les crises, sous la forme de brochures ou de guides destinés aux citoyens (voir le flyer « résilience alimentaire » élaboré avec l’AFPCNT). La participation des associations en complément des acteurs publics apparaît aussi comme un levier majeur. L’analyse des outils de prévention et de gestion de crise existants illustre qu’il existe de nombreux plans de prévention des risques, dont il est possible de s’inspirer, mais qu’aucun n’intègre le risque de rupture alimentaire. Le travail d’analyse a ainsi mené à l’élaboration d’une proposition de loi. Celle-ci propose notamment de reconnaître les compétences partagées des collectivités territoriales dans le domaine de l’alimentation, de passer d’une logique de projet alimentaire de territoire (PAT) à celle de Plan alimentaire de territoire, outil plus engageant et ambitieux, mais aussi de mobiliser des compétences et des outils de politiques publiques déjà existants pour préserver et sanctuariser le foncier agricole. ATLASS 2 a ainsi permis de dégager des enseignements articulant des préconisations concrètes, l’élaboration d’outils de sensibilisation et l’amélioration de la connaissance, avec une forte implication de territoires ruraux. Ces résultats ont rencontré un fort intérêt, à l’échelle des territoires partenaires et plus largement. Les perspectives de suites sont nombreuses, avec le suivi de la proposition de loi, la diffusion du jeu sérieux et le projet d’un futur ATLASS 3. Vous pouvez consulter les actes de la journée du 5 décembre : Amélie Karrer (Terralim) Gilles Maréchal (FR Civam Bretagne) *Action Territoriale pour l’alimentation solidaire et soutenable, 2021-2023, https://projet-atlass.org/